A l'âge de 7 ans, Agnès Galand décida de consacrer sa vie à Notre-Dame du Puy-en-Velay. En souvenir de ce vœu, elle prit une chaîne dans l'atelier de son père et la porta autour de sa ceinture. Lorsqu'à l'âge de 21 ans, Agnès se décida de rejoindre le nouveau couvent dominicain de Langeac, elle cessa de porter la chaîne, car ses vœux religieux la remplacent. Sa piété et sa charité impressionnèrent les sœurs, qui la choisirent comme prieure, tâche dont elle s'acquitta avec beaucoup de douceur. Pendant ce temps, elle aida les femmes à accoucher, une compétence pour laquelle il était célèbre.

En 1631, elle reçut une vision de la Mère de Dieu lui demandant de prier pour l'abbé du monastère voisin de Pébrac, qu'elle ne connaissait pas. Deux ans plus tard, Jean-Jacques Olier, fondateur des Sulpiciens, apparut à sœur Agnès. Tous deux se rencontrèrent ensuite. Agnès décèda quelques mois plus tard, mais les Sœurs de Langeac continuent à prier pour les membres de la congrégation sulpicienne jusqu'à ce jour.

Après la mort d'Agnès, les croyants ont continué à demander son intercession en cas de grossesses difficiles, tenant la chaîne d'Agnès dans leurs mains. 1952. En 1911, des parents, prévenus par un médecin que la naissance imminente de leur enfant mettrait en danger la vie de la mère et du bébé, se rendirent au monastère de Langeac pour demander l'intercession d'Agnès, tenant son collier dans leurs mains. L'accouchement se déroula sans aucun problème. Cela fut reconnu comme un miracle et ouvrit la voie à sa béatification en 1994.